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Projet BIRATURABA 

 

 

Les données d'une enquête démographique et de santé réalisée en 2010 (EDS 2010) nous informent que le nombre de besoins de planification familiale non satisfaits est toujours très élevé. Celles rencontrées sont actuellement de 31%, alors que prévalence des méthodes modernes de contraception ne dépasse guère 18%. Au moment de l'enquête, 11% des filles âgées de 15 à 19 ans étaient enceintes, ou avaient déjà accouché. D'autre part, il existe un contraste significatif entre les zones urbaines et rurales, ou entre les populations avec des niveaux d'éducation. Par exemple, le taux_de_fertilité total qui s'élève à 6,4 pour l'ensemble du pays, est de 4,8 en milieu urbain, contre 6,6 en milieu rural. D'autre part, la fécondité des adolescentes n'est que de 6% chez les filles ayant fait des études secondaires et supérieures, contre 23,% pour les filles non scolarisées

 

Au Burundi, il n'y a pas de programme spécifique sur Sexual and Reproductive Health (SRH) dans le curriculum de l'éducation. Le peu qui est enseigné dans les cours de biologie et d'éducation civique du secondaire n'est pas suffisant, car la plupart des élèves sont déjà sexuellement actifs à ce moment-là. Les conséquences de ce manque d'éducation sur la SSR au Burundi sont énormes.

 

La contribution de SaCoDé dans l'éducation à la SSR est exécutée en quatre volets : Education à la SSR via SMS, Maisons de jeunes, Éducation à la SSR dans les écoles,_cc781905-5cde-3194-bb5d_136badet Educative et vidéos informatives.

 

 

 

1. Éducation à la SSR par SMS 

 

Nous sommes la seule organisation au Burundi qui utilise Des SMS sur téléphone portable pour sensibiliser les jeunes à la santé sexuelle et reproductive (SSR), un moyen qui leur permet de recevoir diverses informations sur la sexualité et la reproduction, mais aussi de poser des questions en toute intimité et gratuitement. Actuellement, 5 000 jeunes à travers le Burundi sont inscrits dans ce programme, et chacun d'entre eux devrait partager le contenu des SMS avec au moins 5 de ses amis proches.

 

L'approche SMS est très innovante et loin d'être efficace.supérieurs en termes de résultats par rapport aux autres approches traditionnelles de sensibilisation de masse, car

donne aux destinataires la possibilité de participer et posez des questions individuelles à tout moment. Il est important de mentionner que pour cette initiative, SaCoDé a reçu le Prix du Projet Innovant de la Fondation de la Famille Segal en juillet 2013.

 

3. L'éducation à la SSR dans les écoles

 

Selon le rapport de l’UNFPA, entre 2009 et 2012, les DPE burundaises (« Directions Provinciales de l’Education ») ont signalé 4 760 grossesses. Cela signifie que les adolescents et jeunes adultes burundais scolarisés ont des relations sexuelles.

 

 Il y a plusieurs raisons à l'origine de ce comportement dont l'échange de sexe contre de meilleures notes (« notes sexuellement transmissibles » ou « STM » dans le jargon scolaire), la simple curiosité liée à l'innocence des jeunes, la situation financière précaire des parents ( pauvreté), une relation copain-copine assimilée à une relation de couple marié, le désir de punir l'ex-petit ami ou le désir de gagner de l'argent.

 

On estime que 85% des adolescents et jeunes adultes burundais entre 11 et 17 ans ont déjà eu des expériences sexuelles. Mais seulement 2 % sont bien informés sur la reproduction, la sexualité, le VIH-SIDA et les maladies sexuellement transmissibles. Ce manque d'éducation sexuelle et reproductive entraîne plusieurs conséquences telles que les grossesses non désirées, l'abandon scolaire, l'avortement et ses conséquences, ainsi que les maladies sexuellement transmissibles (VIH).

 

La contribution de SaCoDé se concentre précisément sur changer les comportements dans les écoles, briser le silence et ouvrir le débat à travers des campagnes de sensibilisation et d'éducation sur la santé sexuelle et reproductive. C'est dans ce contexte que SaCoDé a lancé le projet d'éducation à la SSR dans les écoles, en utilisant l'approche de proximité communautaire.

 

2. Centres de jeunesse

 

À ce jour, SaCoDé a ouvert trois centres d'écoute pour les jeunes dans lesquels nous proposons principalement des services de conseil aux jeunes.Services liés à la santé sexuelle et reproductive. Ces centres constituent un moyen innovant et stratégique de répondre aux besoins des jeunes en :

 

 1. Offrir un accès accru à des services de haute qualité en matière de santé reproductive pour les adolescents et les jeunes tout en travaillant à minimiser les barrières culturelles et sociales dans ce domaine.

 

 2. Encourager une demande accrue de services de santé reproductive grâce à l'utilisation d'une gamme de produits d'information, d'éducation et de communication pour promouvoir une sensibilisation accrue à la santé reproductive parmi les adolescents, les jeunes, les parents et les dirigeants communautaires.

 

 3. Promouvoir l'adoption de comportements responsables grâce à la demande croissante de services de santé reproductive parmi les jeunes.

 

4.Vidéos éducatives et informatives

 

SaCoDé produit et diffuse des informations et des films et documentaires éducatifs sur la santé sexuelle et reproductive, le cycle menstruel, les infections sexuellement transmissibles, les méthodes contraceptives modernes, les changements physiques que subissent les jeunes pendant la puberté, la littératie financière, le genre et la puberté, et la violence sexiste.

 

Notre principal public cible est la jeunesse analphabète, mais elle est vue et appréciée par le grand public à travers différents canaux.

 

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